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Produits phytosanitaires piégés par des filtres épurateurs biologiques

Un projet pilote innovant permet de dépolluer les eaux de ruissellement des terres viticoles ou agricoles.

23 août 2016, 23:19 / Màj. le 24 août 2016 à 00:01
Vinzel, lundi 22 août 2016

Conférence de presse d'inauguration du projet Agri-Fish à Vinzel. Projet mené par Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (HEPIA), la fondation de La Maison de la Rivière, la start-up ecaVert, l'Institut national de recherche agronomique (INRA) et la fondation Gelbert. Thierry Bagnoud (Fondation Gelbert), Jean-Francois Rubin (président de la fondation La Maison de la rivière), Jürg Minder (municipal Vinzel), Nicolas Ecabert (Ecavert), Sylvan Melis (Ecavert) et Pascal Boivin (prof HEPIA)



Sigfredo Haro CP Projet Agri-Fish, Vinzel

Malgré les efforts des agriculteurs et des viticulteurs pour diminuer l’usage des produits phytosanitaires dans la lutte contre les maladies des cultures, des résidus des traitements continuent de provoquer des dégâts sur la biofaune aquatique, voire sur l’eau de boisson, lorsqu’ils rejoignent les rivières ou le Léman, par l’effet de l’érosion des sols ou par le ruissellement des eaux de pluie.

Or, une solution existe pour diminuer l’impact de ces produits néfastes à la biodiversité et à l’environnement. Elle se nomme Agri-fish, elle est innovante tout en réalisant le pari de faire du neuf avec du vieux. «On a fait du recyclage, s’est réjoui Jean-François Rubin, président de la Fondation La Maison de la rivière, un des partenaires du projet, lors de son inauguration, lundi, à Vinzel. On est passés de la recherche fondamentale à la recherche appliquée.»

Nouvelle vie d’anciens décanteurs

La collaboration entre les différents partenaires – la...

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