Plongeons depuis le débarcadère, baigneurs qui traînent dans l’eau même lorsqu’un bateau approche, et plus généralement des comportements risqués: l’arrêt CGN de Coppet – comme d’autres sur le lac – est le théâtre de nombreuses incivilités qui imposent aux capitaines des manœuvres périlleuses pour éviter des accidents dramatiques.
Il arrive même qu’il n’y ait pas d’autre option que de sauter l’arrêt. «Ça n’arrive pas souvent, rassure Frédéric Monthoux, porte-parole de la Compagnie générale de navigation (CGN). Mais depuis quelques années, nous constatons une recrudescence des comportements dangereux. A Coppet, c’est vraiment problématique, même si la péjoration est globale.» Preuve de cette détérioration, la CGN avait lancé il y a tout juste deux ans une campagne de sensibilisation à ce sujet.
Contrôles intensifiés
Il faut dire qu’un bateau de la CGN, cela ne se manœuvre pas comme une barque: l’inertie est notamment très importante. A titre d’exemple, un modèle Belle Epoque...