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Tartegnin, Essertines et Rolle songent à se marier

Les communes de Tartegnin et Essertines souhaitent se rattacher au centre fort qu'est la ville de Rolle. Les trois syndics se sont rencontrés en avril et sont prêts à étudier une fusion.

16 mai 2015, 18:54
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Si les projets de mariages intercommunaux ont essuyé récemment des échecs pour le moins retentissants, force est de constater que la fusion a toujours le vent en poupe dans la région. Ainsi, les localités de Tartegnin, Essertines et Rolle songent à unir leur destin dans un proche avenir. L'initiative est à mettre à l'actif du petit Poucet tartevinois, qui est de plus en plus en délicatesse avec ses finances. 

"Nos capacités financières sont limitées et nous peinons à répondre aux exigences de l’Etat. Ce n’est pas pour rien que nous avons le taux d’imposition le plus élevé du canton. Aujourd’hui, il est impossible de lancer certains projets", explique Marlyse Dentan, syndique de Tartegnin. Prévu dans le programme de législature, il devenait urgent de lancer ce projet avant les prochaines élections qui auront lieu dans moins d'un an.

Une fois sa décision prise, la commune a fait part de ses velléités de fusion à sa voisine essertinoise, avec qui elle collabore sur plusieurs dossiers, tels que les pompiers ou le traitement des eaux. Le syndic d'Essertines-sur-Rolle, Samuel Dufour, a répondu favorablement à l'invitation de sa consoeur. Il constate qu'en tant que petite commune, il devient toujours plus difficile de recruter du personnel politique et de faire entendre sa voix dans les associations intercommunales. Par conséquent, se rattacher à un centre fort comme Rolle comporterait de nombreux avantages.

De son côté, le syndic de Rolle, Jean-Noël Goël, a accueilli favorablement la démarche de ses deux voisins. Il est vrai que les deux localités apporteront à Rolle un patrimoine foncier des plus intéressants. Pourquoi ne pas avoir lancé un projet regroupant un plus grand nombre de communes? "L'échec d'Asse-et-Boiron nous a fait réfléchir et nous pensons qu'une fusion restreinte a plus de chance d'aboutir", analyse Marlyse Dentan.

Quoi qu'il en soit, la nouvelle commune ne naîtra pas avant 2020. De la suite du processus dépendra en partie l'accueil que réservera la population à cette idée de fusion. Les Tartevinois seront justement appelés à dialoguer avec leurs autorités à ce sujet ce mardi, lors d'une assemblée villageoise.

Plus de détails et de réactions dans les éditions payantes de lundi.

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