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Une histoire d’eau sans fin

En 1926, le Grand Conseil adoptait la Loi sur le marchepied, qui obligeait les propriétaires à laisser une bande accessible au bord de l’eau.

25 avr. 2017, 23:45 / Màj. le 26 avr. 2017 à 00:01
CP - N° 200
Lac Léman , quai, Maison Nénus, vague, arbres Maison Nénus

dominique suter

dominique.suter@lacote.ch

C’est en juillet 1913 qu’André Tavernet lance la première pétition au Grand Conseil afin d’obtenir la jouissance d’un chemin le long des eaux. Le 10 mai 1926, le Grand Conseil vaudois adopte la Loi sur le marchepied et les plans riverains. Cette loi entre en vigueur le 1er juillet de la même année. Le principe sur lequel elle repose découle de la liberté d’accès des rives octroyée aux douaniers et aux marins en difficulté. Cette loi ne concernait pas uniquement le Léman, mais s’appliquait sur tous les fonds riverains des lacs de Neuchâtel et de Morat, des lacs de Joux et Brenet, et du lac de Bret.

La législation précise qu’«il doit être laissé, le long de la rive et sur une largeur de deux mètres, un espace libre de toute construction ou autre obstacle à la circulation, pour le halage des barques et bateaux, le passage...

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