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Des nettoyeuses genevoises mécontentes de leurs conditions de travail

Cinq employées de trois entreprises de nettoyage de Genève ont protesté ce mardi via leur syndicat. Elles disent subir des périodes d'inactivité pouvant durer jusqu'à trois mois sans être payées.

14 févr. 2017, 16:29
/ Màj. le 14 févr. 2017 à 17:00
Dans le canton de Genève, le travail des professionnels du nettoyage est encadré par une CCT.

Les patrons justifient ces mesures par les vacances scolaires, les fermetures de fin d'année, des travaux ou des vacances chez le client. Mais ils ont l'obligation d'annoncer à l'avance ce réaménagement de l'activité de leurs employées et ne l'ont pas fait dans plusieurs cas.

Ils leur proposent quelques autres sites de nettoyage. Ou d'être payées en vacances mais n'appliquent ce système qu'à une partie des périodes concernées, ont indiqué devant la presse ces femmes. Ces vacances dépassaient les quatre semaines auxquelles l'une d'elles a droit.

Violation de la réglementation

Elle était payée sur un mois et le reste n'était pas rémunéré. Par ailleurs, cette période de vacances ne valait que pour un des sites sur lesquels elle travaille.

Cette situation viole une directive de la Commission paritaire du secteur du nettoyage (CPPGN) sur l'application de la Convention collective de travail (CCT), a dit à l'ats une responsable du syndicat Unia. Le syndicat estime cette pratique "bien répandue". Un employeur ne peut obliger un salarié à prendre des vacances non rémunérées. Une dizaine d'entreprises ont été sanctionnées sur cette question.

Unia a réclamé aux employeurs des femmes présentes mardi les salaires auxquels elles ont droit et doit encore lancer de telles demandes pour d'autres cas. Des discussions sont en cours pour renouveler la Convention collective. L'un des défis est d'éliminer la division entre nettoyeurs qui travaillent moins de 18h par semaine et ceux qui sont employés davantage sans perte de salaire, dit Unia.

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