Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) utilisent désormais un équipement ultramoderne pour réaliser leurs autopsies. Un espace de 2200 m2 est consacré à cette activité. Un étage est dédié à la médecine légale, l’autre à la médecine scientifique.
A l’étage de médecine légale, une salle d’autopsie a été pensée pour disséquer des corps comportant des risques infectieux. Un sas permet d’y accéder. Un système élaboré empêche l’air de sortir dans les couloirs. L’air est toujours aspiré vers la salle, a expliqué lundi Tony Fracasso, responsable de l’Unité de médecine forensique. Cette salle est utilisée, par exemple, pour examiner les corps qui sont en état de décomposition avancée. Elle peut aussi servir en médecine scientifique, lorsqu’il faut autopsier une personne décédée de la maladie de Creutzfeldt-Jakob ou à cause d’un virus très contagieux, voire d’une maladie comme la tuberculose.
La table d’autopsie de cette salle est constituée d’un acier spécial, résistant...