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Peine rallongée pour le Genevois qui voulait faire tuer sa femme

Le Tribunal fédéral demande à la justice genevoise de revoir la sanction infligée à un genevois qui avait tenté de tuer son épouse.

27 juil. 2017, 11:13
Image d'illustration

La peine de quatorze ans de prison infligée au Genevois qui avait voulu se débarrasser de sa riche épouse en février 2012 est "excessivement clémente". Le Tribunal fédéral contraint la justice genevoise à revoir sa copie et à prononcer une sanction plus sévère.

La faute de cet homme est "extrêmement grave". Il offrait des cadeaux à sa femme pour lui souhaiter du bonheur tout en organisant son assassinat. Le mode opératoire est en outre particulièrement sordide puisqu'il fallait faire croire à un cambriolage qui avait mal tourné.

Le TF qualifie aussi d'"excessivement clémente" la peine de quatorze ans de prison prononcée contre le tueur à gages kosovar qui avait été engagé par le mari.

Acte commis de sang-froid

La justice genevoise aurait dû infliger une peine plus sévère à un homme qui avait accepté de tuer de sang-froid une femme pour de l'argent, en tentant de s'y prendre à plusieurs reprises sur plusieurs mois, et la laissant finalement pour morte après l'avoir étranglée durant trois minutes.

De même, la Cour de justice devra revoir la sanction infligée au complice du tueur à gages, qui avait écopé d'une peine de neuf ans, tout comme celle prononcée contre un intermédiaire qui avait mis en contact les protagonistes de l'affaire et qui avait été condamné à sept ans de prison. Le TF fustige ces peines et les juge "excessivement clémentes".

En première instance, le Tribunal criminel avait prononcé des peines encore plus clémentes. Le mari, un gérant de fortune âgé aujourd'hui de 60 ans, avait écopé de 11 ans de prison pour instigation à tentative d'assassinat et le tueur à gages d'une peine identique.

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