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Deux entrepreneurs ennemis, un corbeau et un complot

Une affaire digne d’un polar met en scène le promoteur Bernard Nicod, l’entreprise de construction Orllati et un ancien rédacteur en chef.

17 nov. 2017, 00:20

Lanceur d’alerte anonyme dans l’affaire de la gravière de Bioley-Orjulaz, Fabien Dunand dit lutter contre «les dysfonctionnements». Il mène seul un travail bénévole pour que le groupe de construction Orllati respecte les règles de protection de la nature.

Mercredi, le journal «Le Temps» affirmait que le promoteur lausannois Bernard Nicod a ourdi un complot pour «abattre» son rival, le groupe Orllati. En milieu d’après-midi, l’ancien rédacteur en chef de «24 heures» Fabien Dunand a rencontré la presse pour défendre et préciser son rôle dans cette affaire.

Loi du silence

Avec plusieurs courriers anonymes adressés à des personnalités et à la presse, Fabien Dunand déclare avoir voulu «briser la loi du silence» sur les atteintes commises dans la zone naturelle protégée de Bioley-Orjulaz par le groupe Orllati, qui a son siège dans cette commune.

Depuis des années, Fabien Dunand a constitué un épais dossier sur ce sujet. Estimant qu’aucune réaction...

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