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Ecublens: une centaine d'employés de Thermo Fisher stoppent le travail

Une centaine d'employés, menacés par une délocalisation partielle de l'entreprise américaine Thermo Fisher à Ecublens, ont arrêté le travail ce mercredi matin.

19 avr. 2017, 12:28
/ Màj. le 19 avr. 2017 à 17:30
Un centaine de salariés sont menacés par la délocalisation partielle.

Plus d'une centaine d'employés du groupe américain Thermo Fisher ont débrayé mercredi à Ecublens. Ils s'opposent à la délocalisation partielle de l'usine en Tchéquie, qui entraînera 106 suppressions de postes sur 165. La mobilisation sera reconduite jeudi.

Les négociations avec la direction n'ont pas abouti mercredi après-midi, a déclaré à l'ats Abdou Landry, secrétaire syndical chez Unia Vaud. Suite à cet échec, le personnel a décidé de reconduire sa mobilisation jeudi.

Transmises à la direction, les revendications du personnel portaient sur trois points: le retrait du projet de restructuration, l'intégration d'Unia à la procédure de consultation, ce qui est pour l'heure refusé par la direction. Les salariés ont également exigé qu'un interlocuteur doté d'un réel pouvoir de décision soit nommé pour les discussions.

Spectromètres

Unia relève par ailleurs que l'entreprise a donné un délai de consultations de quinze jours, ce qui est bien trop court pour que le personnel ait le temps de formuler des propositions alternatives aux suppressions de postes. Une prolongation a été demandée jusqu'à fin mai.

Le mouvement a débuté à 6h00 du matin et s'est prolongé l'après-midi. En cette période de vacances scolaires dans le canton de Vaud, l'intégralité des employés présents a débrayé, soit plus d'une centaine, selon le syndicat.

Malgré une conjoncture favorable, Thermo Fischer Scientific a décidé de délocaliser une grande partie de son usine d'Ecublens, relève Unia dans son communiqué. Celle-ci est spécialisée dans la fabrication de spectromètres à émission optique et rayons X.

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