marie-laure bianconcini
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«Nous ne voulons pas que le nombre d’étudiants croisse, celui-ci correspond à la taille de notre école», souligne Olivier Ribaux, directeur de l’Ecole des sciences criminelles de l’Université de Lausanne. Qui affiche complet et, par conséquent, ne souhaite pas faire de publicité.
Un engouement qui ne se tarit pas. «Il est apparu dans les années 2000 avec la diffusion de la série télévisée «Les Experts», tout comme avec l’influence des médias», observe Marcelo Aebi, professeur de criminologie au sein de l’école.
Cependant, pour les étudiants, les cours ne ressemblent absolument pas aux séries que l’on peut découvrir sur le petit écran. «Deux disciplines différentes y sont enseignées: la criminalistique, basée sur les branches scientifiques, et la criminologie, qui s’intéresse aux aspects sociaux du crime», détaille Olivier Ribaux. Selon lui, les cours sont très scientifiques, pas du tout axés sur le côté spectaculaire,...