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Pollution: affaire classée pour le groupe Orllati

Le Ministère public vaudois a classé lundi la procédure pénale à l'encontre du groupe Orlatti. Celui-ci se dit victime d'une campagne de diffamation.

23 mai 2017, 14:22
Le Ministère public n'a pas pu confirmer les soupçons avancés par le Département du territoire et de l'environnement.

Après plusieurs mois d'enquête, le Ministère public du canton de Vaud a décidé de classer lundi l'instruction pénale visant à déterminer si les entreprises du groupe Orllati avaient commis des infractions à la législation sur la protection de l'environnement. En effet, les investigations mises en œuvre n'ont pas permis de confirmer les soupçons dirigés contre les entreprises concernées.  

A la suite d'une dénonciation déposée le 15 juillet 2016 par le Département du territoire et de l'environnement, portant sur des atteintes à l'environnement que les entreprises du groupe Orllati étaient soupçonnées de commettre de manière systématique, le Ministère public du canton de Vaud a ouvert une instruction pénale, confiée à la Division des affaires spéciales.  

Pas de preuve tangible

Le Ministère public a vérifié les différentes allégations mettant en cause les entités concernées, avec l'appui technique de la Direction générale de l'environnement. "Une perquisition a notamment été effectuée le 27 septembre 2016 dans les bureaux du groupe et dans les décharges exploitées par les entreprises du groupe à Bioley-Orjulaz et à Cossonay, où des sondages ont été réalisés", indique le communiqué du Ministère public. Au terme de l'enquête, les soupçons portés à l'encontre du groupe Orllati n'ont pas été confirmés.

"Aucun élément de preuve tangible ne corrobore l'accusation selon laquelle les entreprises dénoncées contreviendraient de manière systématique et organisée à la législation sur la protection de l'environnement, en vue de réaliser d'importants profits en toute illégalité", peut-on encore lire dans la communication officielle. Les vérifications effectuées font au contraire apparaître que les entreprises du groupe Orlatti s'efforcent de "respecter les exigences légales" dans l'exercice de leurs activités, et notamment que la documentation concernant chacun des chantiers est tenue "avec rigueur et précision". 

Victime de diffamation

Le porte-parole de l'entreprise s'est de son côté indigné dans un communiqué: "Le Groupe Orllati a fait l'objet d'une campagne délibérée de diffamation visant à saper la réputation d'un concurrent par des moyens déloyaux et illégaux. Une fois qu'il aura soigneusement analysé cette ordonnance de classement, le Groupe Orllati prendra les mesures qui s'imposent pour que les instigateurs de cette sordide opération de dénigrement assument leur machination devant les tribunaux". 

 

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