Rodolphe haener
rhaener@lacote.ch
La vie de Guy Parmelin a pris, hier, une tout autre dimension, en accédant à la fonction suprême. C’est aussi le pari réussi d’un homme qui, les événements le révèlent, a du flair. A l’automne 2011, celui qui était déjà parlementaire à Berne, fut soudain pressenti pour succéder au conseiller d’Etat vaudois UDC Jean-Claude Mermoud, décédé quelque temps plus tôt. Mais Guy Parmelin a pris le risque d’aller à l’encontre des choix de son parti, préférant poursuivre sa carrière de parlementaire. Surtout, l’homme caressait un rêve inavouable: accéder au Conseil fédéral. Pari remporté. Ces dernières semaines, à mesure que sa cote de popularité grimpait dans les sondages, il ne cachait plus son ambition: «Je ne peux pas dire que tout est prémédité, par contre, comme chaque député à Berne, je me suis déjà posé la question, oui. Mais vous savez, l’élection du Conseil fédéral repose sur des...