Il est 13h55 au siège d’Ineos, à Rolle. Alain Joseph, jusqu’alors président et propriétaire du Lausanne-Sport, prend place à la droite de David Thompson, CEO du groupe spécialisé en pétrochimie. Echange de sourires complices dans un silence de cathédrale que seuls brisent les rafales des appareils photos. Moment historique. Un tournant dans la vie du club.
La presse s’amasse, nombreuse, conviée seulement vingt-quatre heures auparavant – un mail daté de ce dimanche à 10h02. Délai court pour nouvelle exceptionnelle. Le LS change de mains, devient propriété du groupe britannique. Question brûlant les lèvres, le montant de la dot n’est, sans grande surprise, pas dévoilé. Alain Joseph dit simplement, sourire en coin, que «nous sommes satisfaits de la transaction financière, un prix juste pour un objet de qualité qui a encore du potentiel». Le dirigeant lausannois affirme toutefois «avoir fait une plus-value sur la vente» par rapport à son prix d’achat....