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Une expo sur les rites ados pour passer à l'âge adulte

Le Musée de l'Elysée accueille deux expositions dès mercredi et jusqu'au 28 août. "La Mémoire du futur" propose à la création contemporaine de se pencher sur les fondamentaux du médium photographique. "Se mettre au monde" de Steeve Iuncker sonde les rites de passage de l'adolescence à l'âge adulte

24 mai 2016, 14:57
Le passage à l'âge adulte et ses découvertes de l'extrême. Expo de Steeve Iunker à voir dès demain jusqu'au 28 août.

Le photographe genevois Steeve Iuncker a mené une recherche de plusieurs années sur le passage de l'enfance à l'âge adulte, interrogeant l'absence de rites clairement identifiés dans les sociétés laïques. Ses images captent des actes d'adolescents qui s'apparentent à des rites inconscients.

Prises de risques, quête d'oubli comme une forme de mort et renaissance, flirt avec les limites, actes transformateurs: l'artiste tisse un paysage visuel subtil de la mue. Steeve Iuncker photographie en grand format argentique 4/5 inches, un appareil qui induit une distance au sujet qu'il estime être " juste ", c'est-à-dire honnête et non intrusive.

Sa démarche, à la fois intime et documentaire, est transformée au moment du tirage par un procédé pigmentaire analogique, le charbon quadrichrome Fresson. L'aspect pictural qui en résulte donne à ce travail très contemporain une matérialité et une esthétique intemporelles.

Numérisation 3 D

Dans "La mémoire du futur. Dialogues photographiques entre passé, présent et futur", se confrontent les oeuvres des collections du musée, des artistes contemporains et des nouvelles technologies. Ils s'associent pour donner une vision insolite de l'histoire du médium photographique.

L'exposition fait ainsi dialoguer des oeuvres de pionniers de techniques photographiques (le passé), des oeuvres d'artistes contemporains ressuscitant ce savoir-faire (le présent) et des technologies d'avant-garde (le futur) qui remettent au goût du jour des procédés anciens,

Le Musée dévoile également dans "Mémoire du futur" les résultats du nouveau procédé de numérisation développé par Artmyn, une spin-off de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il sera ainsi possible de voir des oeuvres en trois D avec une précision jamais atteinte et surtout de faire apparaître sur écran les différentes textures qui les composent en réilluminant sous n'importe quel angle les répliques digitales.

Tous les renseignements ici.

 

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