Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Athlétisme – Mondiaux de Doha: Mujinga Kambundji décroche la médaille de bronze au 200 mètres

C’est la première fois de l’histoire de l’athlétisme suisse qu’une athlète participait à une finale mondiale de sprint individuel plat. Et Mujinga Kambundji a fait encore mieux: la Bernoise a décroché le bronze au 200 mètres des Mondiaux de Doha.

02 oct. 2019, 21:40
Mujinga Kambundji a écrit une page de l'athlétisme suisse à Doha.

Mujinga Kambundji a signé un exploit historique mercredi aux Mondiaux de Doha. Troisième du 200 m en 22''51, la Bernoise a offert à la Suisse sa première médaille dans une épreuve de sprint individuel lors d’un grand rendez-vous intercontinental, JO inclus.

Cette médaille est simplement la huitième pour la Suisse dans des championnats du monde. Trois ont été glanées par le seul Werner Günthör (or au poids en 1987, 1991 et 1993), les autres ayant été conquises par André Bucher (or sur 800 m en 2001), Anita Weyermann (bronze sur 1500 m en 1997), Marcel Schelbert (bronze sur 400 m haies en 1999) et Viktor Röthlin (bronze au marathon en 2007).

Une chance parfaitement saisie

Cette médaille de bronze vaut (presque) de l’or pour Mujinga Kambundji. Certes, elle avait déjà connu les honneurs d’un podium mondial, mais c’était sur 60 m en salle en 2018 (3e). Et le bronze décroché sur 100 m aux Européens 2016 manquait de saveur, les meilleures Britanniques ayant renoncé à s’aligner à Amsterdam à quelques semaines des Jeux de Rio.

 

 

Les esprits chagrins ne manqueront pas de souligner les nombreux forfaits (Shelly-Ann Fraser-Pryce et Dafne Schippers avant les séries, Elaine Thompson avant les demi-finales) ainsi que l’absence du no 1 de la discipline en 2019, la Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo (21''74 cette saison), qui a opté pour le 400 m à Doha. Mais Mujinga Kambundji a eu l’immense mérite de saisir sa chance.

Un départ canon

La pression était pourtant grande sur ses épaules. D’une part, avec le 3e meilleur temps de la saison parmi les participantes à cette finale, la Bernoise faisait partie des candidates au podium. Comme c’était le cas lors des championnats d’Europe 2018, où elle avait terminé à trois reprises au 4e rang – sur 100, 200 et 4x100 m – avec à chaque fois moins d’un dixième de retard sur la 3e place.

Auteur d’un départ canon, Mujinga Kambundji – dont les premiers malheurs remontent aux Européens 2014 (témoin perdu au départ de la finale du relais, 4e place déjà sur 100 m) – n’a cette fois-ci pas failli. Le titre n’a pas échappé à la Britannique Dina Asher-Smith (21''88), triple championne d’Europe en titre et 2e du 100 m à Doha, alors que l’Américaine Brittany Brown s’est parée d’argent en 22''22. Mujinga Kambundji s’est arrachée pour résister au retour d’Anglerne Annelus (4e en 22''59) et s’offrir le bronze.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias