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De l'hôpital au marathon de Copenhague, l'incroyable histoire de Quentin Vontobel

De 2013 à 2015, Quentin Vontobel a dû se battre contre la maladie de Lyme. Le jeune homme d'Allaman raconte son histoire, avant de courir le marathon de Copenhague.

11 mai 2016, 14:32
/ Màj. le 12 mai 2016 à 07:30
Quentin Vontobel va participer à un marathon pour récolter des fonds contre la maladie de Lyme.

Tout remonte à octobre 2013. Tout demeure flou. «Je ne sais pas quand je me suis fait piquer, exactement. J’avais fait deux sorties en forêt, une pour les champignons, une pour courir au parcours vita.» Quentin Vontobel raconte. Sa vie qui bascule, ses deux ans de galère – le mot est faible. Une tique, et le tac de la pendule. «Je n’ai pas vu tout de suite, puis un cercle rouge est apparu sur mon ventre, il a ensuite grossi.» Le jeune homme consulte. «Le 10 décembre, je m’en souviens car j’ai passé 1h30 dans la salle d’attente à regarder les funérailles de Nelson Mandela à la télévision.» Le premier diagnostic n’est pas le bon, il perd du temps. Les symptômes s’accumulent: fatigue, arythmie cardiaque, problème de coordination et début de paralysie de la jambe gauche. Janvier 2014, plus de doutes, le mal a un nom: la maladie de Lyme.

Footballeur, dur au mal, il continue à taquiner le ballon. A l’entraînement seulement, en raison de la trop grande fatigue. Puis il court. Un semi-marathon, malgré la maladie, avec son frère Gaëtan. «C’est lui qui m’a tiré.» La fratrie formule une promesse, scelle un pacte: ils feront un marathon, une fois Quentin sortit de la gonfle.

Courir contre la maladie de Lyme

Le 22 mai lui, son frère et une bande d’amis se rendront à Copenhague. Quarante-deux kilomètres au programme. «Ce sera mon premier marathon. Même au foot, je n’ai jamais été un grand endurant. J’étais davantage Inzaghi que Matuidi, s’il fallait donner une image. Je le fais pour retrouver une grosse satisfaction, il n’y a pas moyen que je n’arrive pas au bout.» Touché par l’épreuve qu’il a traversée et qu’il l’a changé, Quentin Vontobel s’est décidé à courir pour la bonne cause; récolter des fonds qu’il distribuera à plusieurs associations combattant la maladie de Lyme et les maladies orphelines. «Si j’avais eu dans mon entourage une personne ayant connaissance de maladie de Lyme, je serais allé consulter directement. Pris de suite, le premier traitement est efficace.»

Or, lui a connu l'enfer... Avant de goûter au paradis, une fois la ligne d'arrivée de son marathon franchie?

L'intégralité du récit de Quentin Vontobel est à retrouver dans nos éditions de ce jeudi.

 

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