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Tout Jeux, tout flamme, la famille Girardet a vibré pour sa championne Noémi

Samedi à Rio, Noémi Girardet a pu profiter du soutien de sa famille. Caroline et Olivier, les parents, et Loris, le frère, racontent comment ils ont vécu la première participation de leur championne aux Jeux olympiques.

06 août 2016, 22:43
/ Màj. le 07 août 2016 à 07:00
Noémi Girardet a pu compter sur le soutien de sa famille: Olivier, le papa, Loris, le frère, et Caroline, la maman.

A l’heure où le soleil se couche, l’arène se vide, dégueulant le public comme elle l’a englouti – mais les têtes demeurent emplies de souvenirs. Ces 3’41’’02, vécues intensément, resteront gravées à jamais. Caroline et Olivier Girardet, les parents de Noémi, et Loris, son frère, planent. Leurs cœurs dansent la samba – de longues minutes encore, après ce record national du 4x100 m libre. Bananes flanquées sur le visage, tellement heureux, à l’image de leur championne. «On ne pourra pas lui enlever cette course», sourit sa maman. «De vivre ce sommet en famille, c’est unique, des émotions beaucoup plus fortes», ajoute son papa.

Elles sont décuplées par l’aventure traversée. La famille installée à Genolier a obtenu ses tickets pour l’Aquatics Stadium… trois jours avant son départ pour le Brésil. Elle avait cependant pris ses billets d’avion (annulables) en… septembre déjà. «Nous avons fait ce pari fou car nous voulions être présents si elle se qualifiait», sourit Caroline Girardet. «Mon frère m'avait alors obligée à nager vite pour ne pas rater ce voyage», ajoute Noémi.

«Le rêve est devenu projet et le projet, réalité»

Le chemin menant à Rio n’a rien eu d’une sinécure. «On en a vécu, notamment lors de sa période de creux entre janvier et mars, souffle Olivier. Elle rentrait des compétitions en tirant la gueule, on la ramassait à la petite cuillère.» Jusqu’à juillet et la sélection définitive. «Le rêve est devenu projet et le projet, réalité», savoure la maman. «Elle s’est vraiment qualifiée à la der’ des ders’», reconnaît Loris, drapeau suisse sur les épaules et fierté immense en bandoulière.

Avant la course, tout Jeux, tout flamme, peu de contact. «Nous l’avons laissée tranquille, sans trop lui envoyer de WhatsApp. Il fallait qu’elle vive son truc, qu’elle profite de son histoire», confie Caroline. Désormais, une visite au Village olympique est prévue. «Elle a pu nous dégoter des passes, nous nous réjouissons de le découvrir.» Ils assisteront aussi à un match de basketball et à du beach-volley.

«Autant profiter de cette expérience à fond»

Ses Jeux finis, Noémi Girardet – qui a également pu compter sur le soutien de son cousin... le marin Lucien Cujean – ne quitte pas Rio pour autant. «Swiss Olympic nous a laissés le choix pour le billet de retour. Je reste jusqu'à la fin, autant profiter de cette expérience à fond!» Elle qui n'a pas pu assister à la cérémonie d'ouverture, à la veille de sa compétition, prendra part à celle de clôture. La jeune femme (21 ans) ira aussi soutenir les autres athlètes suisses, et visiter la ville. «Ce sont les vacances maintenant!»

Elle devra, en revanche, quitter le village olympique le 16 août. «A la fin des compétitions de natation et pour des besoins de places, je crois.» Elle s'installera non loin de là, avec des copines, dans un appartement loué à leurs frais. Son accréditation lui donnera pourtant tout loisir d'entrer dans le village, et prolonger sa première expérience olympique. Jusqu’à ce que la nuit se couche définitivement sur le Parc olympique de Barra.

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