Contrairement à certaines idées reçues, le sport de très haut niveau est bon pour la santé. Une étude menée auprès de quelque 20 000 athlètes français, ayant tous participé aux Jeux olympiques entre 1948 et 2010, révèle que ces sportifs vivent en moyenne sept ans de plus que la population générale, sans distinction de sexe, selon les conclusions présentées mercredi dans «L’Equipe».
Selon les données biographiques recueillies par l’auteure de l’étude, Juliana Antero-Jacquemin, les sportifs de très haut niveau souffrent par exemple deux fois moins souvent de maladies cardio-vasculaires que le «reste» de la population. Le constat est très semblable pour les cancers.
Les cyclistes également concernés
La durée de vie est bien plus longue que celle de la moyenne de la population, en dépit des effets secondaires souvent associés au sport d’élite dans l’imaginaire collectif, comme l’abus d’alcool ou de drogue après l’arrêt de la carrière, les charges d’entraînement...