En la personne d’Emilien Barben, la 22e édition de la course VTT la Barillette a accueilli un membre de l’élite mondiale. L’athlète de Neuchâtel, pas même essoufflé sur la ligne d’arrivée, livrait en toute simplicité: «J’ai seulement décidé hier soir de prendre le départ aujourd’hui (ndlr: dimanche matin). J’étais normalement inscrit en coupe suisse à Bâle. En allant reconnaître le parcours, je n’ai toutefois pas éprouvé de bonnes sensations et j’ai préféré jouer la carte du plaisir en venant ici. Ce fut un très bon exercice d’intensité qui m’a permis de bien me préparer pour la finale de la coupe du monde que je disputerai le week-end prochain en Andorre.»
Jan Grossen estimait pleinement cette présence d’excellence, autant que celle – une fois encore – d’un radieux soleil, qui cependant faisait beaucoup souffrir les vététistes. Même s’il appréciait la venue d’un coureur de ce calibre, le président du comité d’organisation ne négligeait pas pour autant le caractère populaire de cette course qui lui tient à cœur. Au lieu des 33 km et 1500 m de dénivelé que compte le parcours élite, les coureurs engagés sur la course populaire en décousaient sur 15 km ponctués par 1000 m de dénivellation positive.
A ce jeu-là, que l’athlète poussait encore en passant la ligne d’arrivée sur sa seule roue arrière, Joël Meier se montrait le meilleur. «Cela faisait un petit moment que je n’avais pas mis les fesses sur un VTT, déclarait pourtant le Genevois. Je sais que le parcours est difficile, et après une très longue course disputée au mois de juillet, j’ai préféré privilégier la récupération cet été.»
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