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Affaire Constantin: le président du FC Sion est prêt à "continuer" si Rolf Fringer renouvelle ses critiques

Christian Constantin ne compte pas vraiment s'excuser auprès de Rolf Fringer et de la chaîne Teleclub. Après avoir agressé l'ancien sélectionneur national, le président du FC Sion se dit même prêt à "continuer" si les critiques personnelles reprennent.

26 sept. 2017, 10:31
Christian Constantin s'excuse en tant que président, pas en tant qu'homme et papa...

Christian Constantin invite Rolf Fringer à ne pas continuer (à le critiquer), "sinon nous continuerons nous aussi", prévient le président du FC Sion dans une interview au "Blick", sans préciser la nature de son éventuelle nouvelle riposte. M. Constantin ne s'excuse que très partiellement de s'en être pris physiquement au consultant de Teleclub et ex-sélectionneur national.

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"Quelques jours après votre attaque (à coups de pied et de gifles) contre Rolf Fringer, présentez-vous vos excuses?", demande le "Blick" au président sédunois. "Je devrais le faire en tant que président de club. Mais en tant que père, je ne tolère pas ce que Fringer a dit à mon sujet ainsi que sur des personnes qui me sont proches. S'il continue, alors nous continuerons aussi!", prévient-il.

 

 

Et de préciser qu'on peut présenter sa position comme une "excuse en tant que président" mais en aucun cas comme une excuse envers l'homme Fringer - les deux hommes semblent bien se détester - et pas une excuse non plus de "Constantin en tant que papa" (CC est le père de Barthélémy Constantin, 22 ans, le directeur sportif du club, lui-même en conflit avec Rolf Fringer).

Le président laisse entendre qu'il n'est pas prêt à l'acher le club. "Si je me retire, c'est la fin du club au haut niveau. Et si le Blick exige une sanction draconienne contre moi, alors je lui dis que ce n'as pas à lui de décider, mais à la justice. Elle fera son boulot."

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M. Constantin ne semble pas vraiment regretter son geste: "Je n'avais aucune chance de me défendre contre les attaques de Fringer", estime-t-il. Christian Constantin n'a par ailleurs pas l'intention de se manifester auprès de Teleclub, l'employeur de Rolf Fringer.

 

 

L'esclandre s'était produit jeudi dernier au terme du match de Super League entre Lugano et Sion, au Tessin, remporté 2-1 par les Sédunois, qui mettaient fin à une série de mauvais résultats. Le président valaisan avait giflé plusieurs fois le consultant autrichien de Teleclub, avant de lui donner encore des coups de pieds une fois Rolf Fringer à terre. Barthélémy Constantin aurait de son côté proféré des menaces de mort contre l'ancien coach national.

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