Ils portent tous deux les habits des nouveaux riches du foot, mais leurs modèles économiques diffèrent: Manchester City et Monaco ne combattent pas dans la même catégorie à l’heure de s’affronter mardi en Angleterre, en huitième de finale aller de la Ligue des champions.
Depuis son rachat par le cheikh Mansour (Emirats arabes unis) en 2008, Manchester City a investi dans les stars et joue la carte de l’international pour relancer le club. Le City Football Group chapeaute les activités de New York City, Melbourne City et a des parts dans le Yokohama F-Marinos. «Les relations avec les autres équipes tournent généralement autour du modèle des clubs réservoirs, mais ça n’a aucun rapport avec ce que City a construit», juge Rob Wilson, spécialiste de l’économie du football à l’Université de Sheffield Hallam.
«Cela leur permet d’échanger les joueurs dès le centre de formation. C’est comme une multinationale sous la direction...