«Je quitte l’équipe avec un petit pincement au cœur mais mon départ s’inscrit dans une logique», confie Marc Studer. Après quatre magnifiques saisons, le technicien de Genolier-Begnins a décidé de ne pas poursuivre l’aventure à la tête des «canari». Sous sa direction, GB n’a cessé de progresser. Troisièmes, puis défaits en finales par Aigle, vainqueurs de la coupe Vaudoise, promus en 2e ligue inter, les pensionnaires des Gravières peuvent, alors que trois matches sont encore au programme, terminer sur le podium. Pas mal pour un néo-promu que beaucoup, en début de saison, vouaient à un retour express en 2e ligue. «Nous avons vécu beaucoup de belles choses mais mon départ est la meilleure chose pour l’équipe qui a besoin de changement. La saison a été épuisante. J’ai besoin de souffler et de faire une pause», glisse le futur ex-coach de GB qui ne briguera aucun poste durant le mercato.
L’heure des choix
«C’est une grosse perte. Toute équipe rêve d’avoir Marc Studer à sa tête très longtemps, lâche, élogieux, William Rochat, le président de Genolier-Begnins, au moment de commenter ce départ. Je savais depuis quelques temps qu’il nous quitterait au terme de la saison. L’équipe s’y attendait également. Je crois que Marc a fait le tour de la question.»
A la recherche d’un nouveau mentor pour sa première équipe, le président de GB confie: «J’ai quelques pistes. Je ne veux rien précipiter mais j’aimerais annoncer le nom du nouveau coach avant la fin du championnat. En parallèle, je vais également engager un coordinateur sportif pour les actifs. L’heure est aux choix et aux changements que je devrai assumer.»