A l’aube de la saison, David Fragnoli peinait à trouver le sommeil. L’inconnu (nouvelle équipe, nouvelle ligue), et la pression et l’adrénaline («je savais que je devais faire de gros matches»). Au terme des trente-deux rencontres de la saison régulière, le gardien de Star Forward, 24 ans, dort comme un bébé. La confiance y est pour beaucoup (le Jurassien a fini meilleur portier de la ligue), la fatigue également. La MySports League ne propose aucun répit, aucun match aisé («un championnat vraiment homogène, difficile»).
Etudiant à l’Université de Lausanne, en première année de master en économie, David Fragnoli a d’ailleurs dû redoubler d’efforts en décembre et en janvier, sur la glace comme sur les bancs académiques: «C’était tendu car nous ne nous sommes qualifiés pour les play-off qu’après l’avant-dernier match. En sus, j’ai eu huit examens en dix jours. Laurent (ndlr: Perroton, le coach) m’a laissé...