de genève, florian sägesser
florian.saegesser@lacote.ch
Une vague de bonheur, yeux humides et cœur solidement accroché, quand bien même il n’a cessé de bondir au cours d’un week-end homérique. Timea Bacsinszky le répète à l’envi, alors qu’elle n’a plus besoin de souligner cette qualité, son caractère: «Je ne baisse jamais les bras, c’est ma marque de fabrique!»
A Palexpo, la «guerrière» de Belmont a chassé ses démons. Ceux nés d’un week-end de cauchemar, l’an passé à Lucerne. «J’ai joué totalement libérée. Ce week-end, j’ai réussi là où j’avais échoué l’an dernier. J’ai énormément évolué durant ces dix derniers mois.» Elle a dompté ce contexte tout sauf neutre, se laissant transporter par ce public, plutôt que céder à l’inhibition. «Je sais ce que j’ai dit sur le central de Roland-Garros, concernant la pression, qu’elle se boit… La vérité est que jouer en Suisse n’est jamais facile.»
Le coup de la piqûre
Prête...