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Disparition de l'Hebdo: journalistes choqués, politiques UDC ravis

Lundi, l'annonce de la disparition du magazine hebdomadaire L'Hebdo a suscité de nombreuses réactions de tristesse et de révolte. À l'inverse, l'UDC Yvan Perrin semble quand à lui s'en amuser.

23 janv. 2017, 14:59
/ Màj. le 23 janv. 2017 à 15:40
L'hebdomadaire paraîtra pour la dernière fois le 2 février.

La fin de L'Hebdo est "un coup dur" pour toute l'équipe du magazine, mais aussi pour le journalisme et le débat en Suisse romande, a réagi son rédacteur en chef Jacques Pilet. "Un plan crédible" pour le développement du journal avait été élaboré, a relevé lundi le fondateur de la publication.

"C'est un coup dur" aussi à titre personnel, "c'est tout un moment de ma vie", a commenté Jacques Pilet après l'annonce de la fin du magazine. Il s'est dit "persuadé" que le titre a un avenir en Suisse romande.

Tristesse et inquiétude dans la profession

Les journalistes sont nombreux à avoir réagi sur les réseaux sociaux:

 

 

 

 

 

 

Rédacteur en chef choqué

Le rédacteur en chef Alain Jeannet est sous le choc. "Depuis l'été dernier, on avait imaginé un nouvel Hebdo, assez novateur. Selon l'éditeur, il n'était pas viable sur le plan économique. Je ne partage pas cet avis", a-t-il dit lundi à la RTS. Il regrette qu'"une voix de la Suisse romande disparaisse". 

 

 

 

Pas que des malheureux

Sur Facebook, l'UDC Yan Perrin écrit lundi: premières conséquences, le Parti socialiste et le Nouveau mouvement européen suisse (NOMES) devront désormais payer leur propagande.

 

 

 

Le secrétaire général de l'UDC Vaud, Kevin Grangier, relève de son côté: "L'Hebdo s'en va, place à la Weltwoche en français".

 

 

 

Le site Les observateurs.ch n'est pas en reste. Fin du magazine romand "de gauche": "la disparition d'un tel journal ne peut que se fêter", peut-on lire sous une photo de bouchon de bouteille de champagne qui saute.

 

 

 

Ce à quoi a répliqué le conseiller national socialiste Manuel Tornare.

 

 

Impressum révolté

Le syndicat Impressum est "révolté" par l'annonce de la disparition de L'Hebdo. Au vu de la trentaine d'emplois directement menacés, Impressum demande à l'éditeur de ne procéder à aucun licenciement jusqu'à ce que des alternatives soient examinées.

"La disparition de L'Hebdo et la suppression des postes constituent une perte incommensurable pour la diversité et la qualité de la presse régionale en Suisse Romande", a réagi lundi Impressum dans un communiqué. Il qualifie de "honte" les 37 suppressions de postes prévues par un grand groupe comme Ringier Axel Springer.

Le syndicat enjoint l'éditeur à trouver d'autres solutions pour assurer le financement de L'Hebdo. Certains citoyens appellent également à la mobilisation.

 

 
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