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Etude: les Suisses toujours plus sceptiques face à un rapprochement avec l'Union européenne

Selon une étude de l'EPFZ, les Suisses sont toujours plus sceptiques face à l'Union européenne. Ils veulent néanmoins davantage de collaboration économique.

26 mai 2017, 10:22
Les partisans à une adhésion à l'UE ne représentent que 15% de l'électorat suisse. Cependant, 81% veulent plus de collaboration économique.

Le scepticisme des Suisses face à l'UE grandit. Aujourd'hui, moins d'un tiers de la population est favorable à un rapprochement politique. Une grande majorité souhaite toutefois une collaboration plus étroite en matière économique.

C'est ce que révèle l'étude "Sécurité 2017" de l'académie militaire et du Center for Security Studies de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), présentée vendredi à Berne. Cette étude est menée depuis 1999.

15% de partisans

Cette année-là, 70% des personnes interrogées s'étaient exprimées en faveur d'un rapprochement politique avec l'Union européenne. En 2017, ce taux est au plus bas et n'atteint plus que 31%, contre 35% en 2016 et 39% en 2015. Les partisans à une adhésion à l'UE ne représentent que 15% de l'électorat suisse. Cependant, 81% veulent plus de collaboration économique.

En outre, une majorité prône un engagement plus fort dans l'ONU, plus d'aide au développement ou une Suisse plus active lors des conférences internationales. Tout lien institutionnel est en revanche mal vu. Seuls 19% sont pour une adhésion à l'OTAN. La part de la population qui veut un pays le plus indépendant possible et voit l'ONU d'un mauvais oeil est elle passée de 32 à 37%.

Vision positive de la Suisse

Les auteurs mentionnent plusieurs raisons à cette vision sombre de l'autre côté des frontières helvétiques: les tensions persistantes entre l'UE et la Russie, le Brexit, le débat sur les réfugiés ou les attaques de Berlin et d'Istanbul. Au contraire, 82% de la population a une perception optimiste de la Suisse, soit 7% de plus qu'une année auparavant.

Parallèlement, le sentiment général de sécurité s'est amélioré, passant de 86 à 93%. Dans les espaces publics, ce sentiment a toutefois légèrement reculé. Près d'une personne sur cinq ne se sent pas en sécurité. Près de 90% des personnes interrogées sont d'avis que la lutte contre le terrorisme est l'extrémisme politique doit être renforcée.

 

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