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Football: l'équipe de Suisse est fin prête à affronter la Lettonie

L'équipe de Suisse de football est fin prête à affronter la Lettonie samedi à Genève lors de la 5e journée des éliminatoires du Mondial 2018. Vladimir Petkovic s'est même permis de comparer son équipe à un ours réveillé et affamé. Il a même commandé une affiche pour illustrer le propos

21 mars 2017, 20:05
Vladimir Petkovic ne voit qu'un seul moyen de calmer la faim de son équipe nationale, à savoir battre la Lettonie samedi à Genève.

Il a même commandé une affiche pour illustrer le propos. L'ours suisse, après une douce hibernation la panse pleine, est réveillé et affamé! Vladimir Petkovic ne voit qu'un seul moyen de calmer la faim de son équipe nationale, à savoir battre la Lettonie samedi à Genève lors de la 5e journée des éliminatoires du Mondial 2018.

Bien sûr, "certains joueurs connaissent des difficultés en club". Mais cela ne change rien au plan initial. "Nous devons battre la Lettonie de manière souveraine en dictant notre jeu." On ne peut plus claire comme consigne!

Blerim Dzemaili, qui connaît à Bologne "la saison de (sa) vie" - il est le meilleur buteur de son équipe avec huit réalisations en Serie A -, pousse même le bouchon plus loin. "Nous avons gagné nos quatre premiers matches, il nous faut également douze points lors des quatre suivants!" Un carton plein contre la Lettonie, les Iles Féroé (juin), Andorre (août) et encore les Lettons (septembre) qui permettrait à la Suisse d'aborder gonflée à bloc ses deux derniers rendez-vous de la campagne en octobre contre la Hongrie et au Portugal.

"Douze points sur les quatre prochains matches? Je ne pense pas qu'un de mes joueurs ait dit cela, se trompe Petkovic. Cela ne sert à rien de faire de telles déclarations, puisque seul compte le prochain match. C'est comme de dire aujourd'hui que l'objectif est un quart de finale au prochain Mondial..."

Les deux hommes se pardonneront évidemment ces sorties médiatiques car, finalement, ils disent exactement la même chose: il faut gagner le match qui vient. Bonne nouvelle toutefois, dans ce football à la communication si verrouillée, les joueurs disposent encore d'une certaine liberté d'expression...

Libre, Dzemaili l'a toujours été. Probablement encore plus maintenant qu'il a enfin obtenu un rôle central en sélection après des années de désillusions. "Je n'ai jamais cessé de me battre, malgré des périodes très difficiles, et je suis très fier de cela. J'espère que je vais continuer parce que je n'ai pas signé pour cinq ou six matches, mais pour beaucoup plus. Je veux porter cette équipe jusqu'en Russie", livre le Zurichois. Bon avec l'équipe de Suisse, excellent à Bologne, le milieu de terrain est un des hommes sur qui Petkovic peut compter au regard de l'exercice qu'il livre.

Et ils ne sont pas si nombreux que cela puisque sur les dix joueurs de champ probablement titulaires samedi (que l'on retienne François Moubandje ou Michael Lang comme latéral gauche), cinq ne jouent que très peu, voire pas du tout, dans leurs clubs. Un petit chiffre en passant: ce week-end, ces onze pressentis pour affronter la Lettonie ont totalisé 411 minutes de jeu sur les 900 possibles, soit 41,1 minutes par joueur, et quatre n'ont pas du tout joué (l'axe Schär-Djourou, Shaqiri et Seferovic).

"Dans cette situation, il s'agit pour nous de les mettre à niveau rapidement", explique le médecin de l'équipe Pierre-Etienne Fournier. "Ce n'est pas une nouveauté, tempère pour sa part Petkovic. Et ces joueurs ne m'ont jamais déçu avec la Suisse."

 

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