Les espèces protégées, comme le loup, devraient plus facilement être régulées si elles représentent un risque. Le Conseil fédéral a mis hier en consultation jusqu’au 30 novembre une révision de la loi sur la chasse, comme le demandait le Parlement. L’accroissement des populations d’espèces telles que le lynx, le loup, le castor ou le cormoran a provoqué des débats passionnés ces dernières années, constate le gouvernement.
Depuis sa réapparition en terres helvétiques en 1995, puis la formation des premières meutes en 2012, Le loup tue près de 160 animaux de rente par an en moyenne, surtout des moutons.
Il vise notamment des troupeaux non protégés. Les dégâts sont concentrés dans les régions d’estivage. Mais le loup, peu farouche, génère d’autres conflits en s’approchant de zones habitées.
Pression parlementaire
Le Parlement n’a eu de cesse de faire pression. Et la législation a été allégée. Depuis un an, il est plus facile...