Des centaines de films tournés en Roumanie et en Ukraine, avec des garçons dénudés de 10 à 18 ans, ont été vendus à travers le monde – y compris en Suisse – par la société canadienne Azov. Trois ans après la révélation de l’affaire, aucun des 154 clients en Suisse n’a été condamné pour la consommation de ces quelque 300 films. Et ce, alors que la moitié de la production est considérée comme de la pornographie enfantine par les juges canadiens.
«Il faut renforcer la loi pour punir le commerce professionnel de photos et de films montrant des enfants nus», s’indigne Natalie Rickli (UDC/ZH). Sa motion, adoptée par le National et soutenue par le Conseil fédéral, a reçu hier l’appui d’une courte majorité de la commission des affaires juridiques des Etats (5 voix contre 4 et 1 abstention).
Pas de scènes explicites
Pourquoi les clients en Suisse n’ont pas...