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Les trajets pour transporter le chlore doivent être plus lents, plus courts, et plus sûrs

Le chlore est acheminé par rail à travers toute la suisse romande en direction du Valais. Après un accident dans le canton de Vaud, la sécurité de ces transports doit être vue à la hausse.

26 sept. 2016, 12:00
L'accident de Daillens avait fait naître les pires craintes. Six wagons d'un convoi marchandises avaient déraillé à la hauteur de Daillens (VD).

 Le transport de chlore par le rail doit gagner en sécurité, surtout sur l'Arc lémanique. Les milieux économiques, les CFF et les autorités ont signé une nouvelle déclaration conjointe, qui sera appliquée en 2018.

Les gros consommateurs situés en Valais importent la plus grande partie de leur chlore de la région de Lyon et de Grenoble, en l'acheminant par le rail le long des rives du Léman, indique l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans un communiqué lundi. L'industrie a pris contact avec le producteur pour qu'il approvisionne les exploitations du Valais en empruntant un itinéraire plus court et traversant des régions moins peuplées.

Les signataires veulent réduire le risque d'un facteur dix d'ici à fin 2018. Les CFF ont déjà pris des mesures fin 2015 en faisant circuler les wagons-citernes contenant du chlore à vitesse réduite à travers les agglomérations de Genève et de Lausanne. Ce train ne passe plus par la gare des marchandises de la Praille pour changer de locomotive.

L'ensemble des mesures devraient être appliquées en 2018 par les signataires: scienceindustries, les CFF, l'association des transporteurs de marchandises sur le rail (VAP), l'Office fédéral des transports (OFT) et l'OFEV. Le groupe de travail collabore avec les cantons de Vaud, Genève, Valais et Bâle-Ville.

Accident de Daillens

L'accident de Daillens avait fait naître les pires craintes. Six wagons d'un convoi marchandises qui en comptaient vingt-deux avaient déraillé à la hauteur de Daillens (VD) de nuit. Près de 25 tonnes d'acide sulfurique s'étaient déversées dans le sol.

Le convoi circulait de Muttenz (BL) en direction de Lausanne. Un des wagons a vu s'écouler la quasi-totalité de son contenu, soit 25 tonnes d'acide sulfurique. Un autre avait perdu une faible quantité des 57 tonnes de soude caustique.

Chargé de 52 tonnes d'acide chlorhydrique, un produit qui n'a pas les mêmes propriétés que le chlore gazeux, mais qui reste dangereux, un troisième wagon-citerne est resté indemne bien qu'il se soit couché.

Il n'y a pas eu de nuage toxique. La zone industrielle se trouvant à proximité des lieux de l'accident avait été évacuée, mais aucune alerte n'avait été lancée pour les villages alentour, assez éloignés. Les trains n'avaient plus pu circuler pendant plusieurs jours.

 
 
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