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Près de 270'000 enfants vivent sous le seuil de pauvreté en Suisse, Caritas tire la sonnette d'alarme

Si la Suisse est un pays riche, elle compte tout de même 570'000 personnes vivant sous le seuil de pauvreté et presque autant qui risquent de basculer. Parmi eux, 270'000 enfants. Pour Caritas, il est plus qu'urgent d'agir et c'est à l'Etat de prendre les choses en main.

16 nov. 2017, 08:52
/ Màj. le 16 nov. 2017 à 09:15
Une famille pauvre doit se débrouiller avec moins de 20 francs par jour et par personne.

Caritas Suisse exige une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté des enfants. Pour réduire ce fléau, les prestations complémentaires pour familles, l'encouragement précoce et l'harmonisation de la vie professionnelle et de la vie familiale sont nécessaires.

La pauvreté des enfants est une réalité en Suisse, a rappelé jeudi Caritas devant la presse: 76'000 enfants sont concernés, 188'000 autres vivent dans des conditions précaires juste au-dessus du seuil de pauvreté.

 

 

Les enfants vivant dans une famille monoparentale et ceux dont les parents ont un bas niveau de formation sont particulièrement concernés. Une famille pauvre doit se débrouiller avec moins de 20 francs par jour et par personne pour la nourriture, les vêtements, l’énergie, la mobilité, l’hygiène, les communications, l’entretien et l’éducation.

 

 

La Suisse en retard

L'Etat n'en fait pas assez pour soutenir les enfants et les familles, estime Caritas. Avec 1,5% du PNB, la Suisse se situe très en dessous de la moyenne européenne qui est de 2,3%. Pour rattraper son retard, la Suisse devrait investir trois fois et demie ce qu’elle investit aujourd’hui dans la prise en charge extrafamiliale des enfants.

Caritas relève en particulier le subventionnement très limité de la Suisse dans les places de crèche. Pour la prise en charge externe de leurs enfants en Suisse, les parents assument deux à trois fois plus des coûts que dans les pays voisins.

 

 

Peu de volonté politique

Les mesures qui font leurs preuves contre la pauvreté des enfants ont jusqu'ici échoué par manque de volonté politique, critique Caritas. L'oeuvre d'entraide demande l'introduction au niveau national de prestations complémentaires pour familles telles qu'elles existent au Tessin et dans le canton de Vaud.

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