Ténue s’avère la frontière entre une immense joie et une infinie tristesse. Elle se mesure, comme mercredi soir, à cinq petits points. Dans ces paniers-là, un monde, un gouffre, une poussière de détails qui ont fait pencher la balance pour Meyrin. Nyon n’a que ses yeux pour pleurer son rêve brisé. Deux fois, en l’espace de cinq jours. Samedi, le revers n’était pas rédhibitoire. Mercredi, il fut éliminatoire.
En cinq jours, le BBC Nyon a perdu autant que durant toute la saison régulière. Les play-off sont un autre championnat, les dynamiques différentes. La vérité d’hier guère celle de demain. Sur l’ensemble de la série, Meyrin n’a pas volé sa place en finale. Parce que les hommes d’Alain Maissen se sont sublimés. Au contraire des Vaudois. «Ils ont saisi leurs occasions, pas nous. Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes, Nous aurions dû annoncer la couleur lors de l’acte...