Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Présidentielle française: François Hollande dénonce "toute mise en cause des magistrats" suite aux critiques de Fillon

Suite aux critiques de François Fillon en plein tourment judiciaire, François Hollande s'est élevé "solennellement contre toute mise en cause des magistrats". "Une candidature à l'élection présidentielle n'autorise pas à jeter la suspicion sur le travail des policiers et des juges", a-t-il notamment déclaré.

01 mars 2017, 16:37
Intervenant en tant que "garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire", François Hollande s'élève dans un communiqué "solennellement contre toute mise en cause des magistrats dans les enquêtes et les instructions qu'ils mènent dans le respect de l'Etat de droit."

François Hollande s'est impliqué mercredi dans les affres judiciaires de François Fillon. Le président français s'est élevé "solennellement contre toute mise en cause des magistrats", critiqués par le candidat de la droite à l'élection présidentielle.

En annonçant sa convocation en vue d'une mise en examen, prévue le 15 mars, l'ancien premier ministre a dénoncé une enquête menée "exclusivement à charge" et estimé ne pas avoir été traité "comme un justiciable comme les autres".

Intervenant en tant que "garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire", François Hollande s'élève dans un communiqué "solennellement contre toute mise en cause des magistrats dans les enquêtes et les instructions qu'ils mènent dans le respect de l'Etat de droit."

 

 

Déjà avec Marine Le Pen

"Une candidature à l'élection présidentielle n'autorise pas à jeter la suspicion sur le travail des policiers et des juges, à créer un climat de défiance incompatible avec l'esprit de responsabilité et, pire encore, à lancer des accusations extrêmement graves contre la Justice et plus largement nos institutions", ajoute le président de la République.

François Hollande s'en remet au peuple français "souverain" qui "aura à se prononcer" dans les urnes. "Mais je rappelle que la Justice est également rendue en son nom et que nul ne peut s'y soustraire", insiste encore le chef de l'Etat.

Lundi, François Hollande s'était déjà élevé contre les propos hostiles aux agents de la police et de la justice prononcés par la présidente du Front national, Marine le Pen. La candidate à la présidentielle, dont le parti est au coeur de plusieurs enquêtes judiciaires, avait exhorté les agents à ne pas appliquer certaines consignes de l'exécutif, faute de quoi leurs "responsabilités" seraient mises en jeu.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias