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L’âgisme, tabou social et professionnel

Etre senior sur le marché de l’emploi, c’est tutoyer cette grande peur du déclassement car passé un certain âge, l’expérience peut devenir un boulet car elle représente un coût.

26 oct. 2015, 00:26
ZUR ARBEITSLOSENQUOTE IM JUNI 2015 STELLEN WIR IHNEN AM FREITAG, 7. AUGUST 2015, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG - Unemployed Dominik G. looks for suitable job ads in the newspaper, pictured on August 21, 2009 in the canton of Aargau, Switzerland. (KEYSTONE/Gaetan Bally)



Der arbeitslose Dominik G. sucht in der Zeitung nach passenden Stelleninseraten, aufgenommen am 21. August 2009 im Kanton Aargau. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ ARBEITSLOSIGKEIT ZAHLEN JUNI 2015

A une époque guère avare en contradictions, les entreprises veulent recruter des gens jeunes, mais expérimentés, tout en sacrifiant l’expérience de leurs propres seniors, car elle représente un coût. Et pour bien des «quinquas» s’ouvre alors la délicate traversée de ces «50es rugissants» où il devient difficile de régater. «C’est le début de l’âgisme», note Coralie Moreira Schaffter. Cette diplômée en ressources humaines suit avec intérêt cette question à laquelle elle consacre de nombreux articles sur les réseaux sociaux.

«L’âgisme», c’est quoi? «C’est un tabou sociétal», estime-t-elle encore.

Il se traduit d’abord à travers ces offres d’emploi qui privilégie une tranche d’âge. Il se poursuit par un certain nombre de préjugés colportés parfois par des spécialistes chargés du recrutement. «On entend généralement que les plus de 50 ans «croient tout savoir», «qu’ils refusent de se mettre à l’informatique», qu’ils «créent des conflits» ou qu’ils sont...

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