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La place financière suisse a de l'avenir, selon la Finma

Dans une interview accordé au "Temps", le directeur de la Finma se montre optimiste sur les perspectives de la place financière suisse.

01 nov. 2014, 11:44
Der Direktor der Finanzmarktaufsicht Finma, Mark Branson, aus Grossbritannien, aufgenommen am 15. Juni 2014 in Bern. (KEYSTONE/Christian Beutler)

Director if Swiss Financial Market Supervisory Authority FINMA, Mark Branson, from Great Britain, pictured in Bern, Switzerland, June 15, 2014. (KEYSTONE/Christian Beutler)

Le directeur de la Finma Mark Branson se montre optimiste sur les perspectives de la place financière suisse: "Dans quelques années, nous regarderons la période actuelle comme celle d'une transformation qui nous aura menés vers une place financière durable".

Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de défis, selon le directeur de l'Autorité de surveillances des marchés financiers. Il en voit surtout deux. "Le premier concerne la gestion de fortune transfrontière pour laquelle les banques doivent s'adapter à une nouvelle réalité", relève-t-il samedi dans une interview au quotidien "Le Temps".

Le deuxième défi "se trouve dans l'environnement de taux d'intérêt extrêmement bas", qui rend difficile de trouver des rendements et "pose un risque sur le marché immobilier suisse", selon M. Branson.

Un peu d'incertitude

Par contre, dans le différend fiscal avec les Etats-Unis, Mark Branson n'a pas d'inquiétude pour la stabilité de la place financière concernant les banques de catégorie 2 - qui estiment avoir pu commettre des actes illégaux. "Le cadre est défini et on peut se faire une idée des montants des amendes éventuelles", dit-il.

Il ajoute: "il y a en revanche un peu plus d'incertitude pour les établissements de catégorie 1" - déjà dans le viseur des autorités américaines - "pour lesquels un tel cadre est absent".

Tests plus sévères

Et la Suisse plus sévère avec ses banques que les autres? Mark Branson l'admet pour les fonds propres des banques importantes, qui doivent remplir des exigences plus élevées que le minimum international. "Mais cela se justifie dans un petit pays comme la Suisse". Pour le reste, "notre réglementation est moins dense que dans n'importe quelle autre place financière, même le FMI l'a constaté", souligne-t-il.

Enfin, Mark Branson répond qu'UBS et Crédit Suisse auraient passé les tests de résistance de l'Europe, s'ils avaient dû s'y soumettre. Et de relever que la Finma conduit des tests "très exigeants, plus sévères qu'en Europe"

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