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Les employés de l'horlogerie bénéficieront d'une CCT améliorée malgré la conjoncture défavorable

L'industrie horlogère affronte un contexte difficile. Pourtant, la profession et les syndicats se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT). Celle-ci prévoit des améliorations pour les familles notamment.

02 juil. 2016, 16:43
Il aura fallu 9 mois de négociation pour parvenir à la nouvelle CCT.

La conférence professionnelle de l'industrie horlogère d'Unia a accepté samedi à Neuchâtel la nouvelle convention collective de travail (CCT). Des améliorations substantielles ont été obtenues, malgré les difficultés économiques rencontrées par la branche.

Une quarantaine de délégués ont accepté le résultat des négociations qui auront duré neuf mois. Le climat était constructif, a indiqué samedi Unia. La CCT entrera en vigueur au 1er janvier 2017 pour cinq ans et profitera à 57'000 employés.

Craintes de délocalisations

La CCT prévoit l'introduction d'un congé maternité de 18 semaines payées à 100%. Le congé paternité passe à 10 jours dès la deuxième naissance. De plus, la part des primes maladie payée par le patron est augmentée de 15 francs et passe à 175 francs par mois.

Environ 7700 enfants supplémentaires profitent de la refonte du système d'allocations pour enfants. Pour lutter contre la sous-enchère salariale, la distinction entre salaire minimum et salaire minimum "d'embauche" est supprimée.

Toutefois, la branche horlogère devra faire face à de nombreux défis. Unia craint les délocalisations et les grands mouvements structurels. Le syndicat cherche le dialogue avec la Convention patronale.

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