Les syndicats revendiquent des hausses de salaires de 1% à 2,5% suivant les branches pour 2013. Ces adaptations s'imposent afin d'honorer les gains de productivité, la flexibilité élevée et la forte pression qui s'exerce au travail, ont souligné hier Travail.Suisse et Syna. Selon eux, les bas salaires devraient au moins être relevés de 100 francs et les femmes doivent faire l'objet d'un rattrapage spécial.
Cette fourchette de 1% à 2,5% correspond à une hausse des salaires réels de 0,6% à 2,1%, ont expliqué les syndicats. En effet, c'est un "renchérissement négatif" qui est prévu pour l'ensemble de l'année: l'indice des prix devrait baisser de 0,4%. Mais ce n'est pas une raison pour que les employeurs refusent toute hausse car le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) table sur une progression du PIB de 1,4% cette année et de 1,5% en 2013, a plaidé Arno Kerst, vice-président de Syna.
"Entre crises et...