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Malgré l’ouverture aux capitaux, Cuba ne fait pas recette

Les investissements étrangers au pays de Raul Castro pâtissent de la bureaucratie et de l’embargo sur fond de crise économique.

07 nov. 2016, 23:36
/ Màj. le 08 nov. 2016 à 00:01
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Voici Oggún. S’il porte le nom d’une déesse des religions afro-cubaines, Oggún n’a rien de religieux. C’est un petit tracteur rouge communiste, dont la taille minimaliste, tout comme le prix, 10 000 dollars (9700 francs), est adaptée au marché cubain: pratique, économique et facile à réparer.

L’an dernier, Oggún, fabriqué par l’entreprise américaine Cleber LLC, volait la vedette de tous les stands de la Foire internationale de La Havane (Fihav), le grand événement économique cubain, où se retrouvent chaque année plus de septante pays, dont la France.

Message déroutant

Lors du dernier jour de la Fihav 2015, ouverte au public, les familles et surtout les agriculteurs se pâmaient devant le tracteur américain.

Quelques mois plus tard, Cleber LLC obtint même l’autorisation de devenir la première entreprise des Etats-Unis, de capital 100% étranger, à s’installer dans la zone économique spéciale de Mariel (ZEDM), proche de la capitale. Cette semaine, le ministre...

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