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France: le jeune homme qui a giflé Manuel Valls écope de 3 mois avec sursis et 105 heures d'intérêt général

La justice française n'a pas traîné. Ce mercredi, elle a condamné le jeune homme qui a giflé, mardi, Manuel Valls, candidat à l'élection présidentielle française. Il écope d'une peine de 3 mois de prison avec sursis et de 105 de travail d'intérêt général.

18 janv. 2017, 20:00
gifle

Le jeune homme de 18 ans qui a giflé Manuel Valls mardi en Bretagne a accepté mercredi une peine de trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d'intérêt général. Cela s'est passé dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, a-t-on appris auprès du procureur de Saint-Brieuc.

Le jeune homme est poursuivi pour violences volontaires sans incapacité de travail préméditées, a précisé Bertrand Leclerc à Reuters. Manuel Valls, qui avait porté plainte, a réclamé et obtenu un euro symbolique.

 

La Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), plaider-coupable à la française, permet d'éviter un procès. Elle est proposée par le procureur, qui suggère une peine que l'auteur des faits peut accepter ou refuser.

Si la CRPC est refusée, le procureur doit alors saisir le tribunal pour un procès classique. Si en revanche elle est acceptée, il saisit le président du tribunal pour que la peine soit homologuée lors d'une audience publique.

Le jeune homme a légèrement giflé mardi l'ex-Premier ministre Manuel Valls alors qu'il était en déplacement à Lamballe (Côtes d'Armor), dans le cadre de sa campagne pour la primaire de la gauche en vue de l'élection présidentielle.

L'ex-chef de gouvernement a assuré mercredi qu'il continuerait d'aller au contact des Français et qu'il ne se laisserait pas "impressionner" par cet incident.

 

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