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Présidentielle française: le camp de Marine Le Pen affirme que de nombreux citoyens ont reçu des bulletins déchirés de leur candidate

Des soupçons de fraude électorale ont été évoqués, vendredi, par le camp de Marine Le Pen. Il a saisi la Commission nationale de contrôle, après avoir constaté que de nombreux citoyens avaient reçu des bulletins de leur candidate déchirés alors que celui de Macron était intact.

05 mai 2017, 21:02
Le camp de Marine Le Pen a saisi la Commission de contrôle de la campagne qui a à son tour alerté le Ministère de l'Intérieur.

L'équipe de campagne de Marine Le Pen a saisi vendredi la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale. Motif: des irrégularités constatées, selon elle, dans plusieurs départements sur des bulletins envoyés à des électeurs.

Dans un communiqué, son directeur de campagne, David Rachline, a dénoncé "des violations graves du droit électoral".

"De nombreux administrés ont réceptionné chez eux, au titre de la propagande électorale, les deux bulletins de vote des deux candidats à l'élection présidentielle. Le bulletin de notre candidate était systématiquement déchiré et celui de notre opposant, M. Macron, intact", affirme-t-il.

"Ces graves irrégularités" ont été constatées dans l'Ardèche, l'Allier, la Savoie, la Loire, les Yvelines, l'Eure-et-Loire et l'Hérault, précise-t-il.

 

Ministère alerté

La Commission de contrôle a confirmé vendredi avoir été saisie par le représentant de la candidate. Dans un communiqué publié peu après, elle a expliqué avoir "immédiatement demandé au ministère de l'Intérieur de prendre toutes les mesures utiles pour que ces faits, s'ils étaient avérés, n'altèrent pas la sincérité du scrutin".

Elle a notamment évoqué la possibilité d'inviter "les électeurs à utiliser les bulletins mis à leur disposition dans les bureaux de vote", plutôt que ceux reçus dans leur boîte aux lettres.

 

"Consignes de vote"

Par ailleurs, selon le directeur de campagne de Marine Le Pen, des maires "envoient à leurs administrés des courriers portant des consignes de vote, plus ou moins directes, sur papier à en-tête de la commune, et probablement avec les moyens de celle-ci". Il mentionne également une banderole "que le maire de Montpellier s'est cru autorisé à déployer sur un bâtiment public".

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