Fraîchement banni des principaux réseaux sociaux pour «non-respect» de leurs règlements, Alex Jones va-t-il finir en martyr de la liberté d’expression? Depuis lundi, cet animateur texan de 44 ans, adepte de la théorie du complot et des idées d’extrême droite, cherche à retourner la situation à son avantage.
Sur Twitter, plateforme qui l’accepte encore, il évoque bien sûr un complot, ne manquant pas au passage d’appeler ses millions de suiveurs à soutenir financièrement InfoWars, son principal site de propagande. Son application du même nom a grimpé au troisième rang des applications d’actualité gratuites les plus téléchargées aux Etats-Unis. Même en Suisse, elle était hier en 14e position, plus populaire que celle de «24 Heures» ou du «Blick am Abend».
«C’est une semaine difficile pour Jones. Après avoir été banni de Youtube, Facebook, iTunes, Pinterest et Spotify, le maître de la conspiration propose une série de nouvelles théories», ironise David...