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Attentat dans le métro de Londres: un homme de 18 ans inculpé de tentative de meurtre et d'utilisation d'explosifs

Arrêté à Douvres il y a quelques jours, un jeune homme de 18 ans a été inculpé dans l'enquête qui a suivi les attentats survenus dans le métro de Londres. Le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué l'attaque.

22 sept. 2017, 18:59
/ Màj. le 22 sept. 2017 à 19:00
L'attentat avait été perpétré à la station de Parsons Green, dans le sud-ouest de Londres.

Un jeune homme de 18 ans a été inculpé dans le cadre de l'enquête sur l'attentat à la bombe artisanale qui a fait 30 blessés la semaine dernière dans le métro de Londres. Le jour d'après, l'homme avait été arrêté à Douvres (sud-est). La police s'estime sous pression.

L'individu a été inculpé de tentative de meurtre et d'utilisation d'explosifs, a communiqué la police vendredi. Selon les médias d'outre-Manche, il s'agit d'un orphelin irakien qui vivait dans une maison de Sunbury-on-Thames, à 20 km de Londres. Cette maison appartenait à un couple âgé et respecté faisant office de famille d'accueil. Le suspect a été présenté dans la journée à un juge.

Au cours de l'audience, le procureur Lee Ingham a affirmé que la bombe comportait plusieurs centaines de grammes de TATP (tripéroxyde de triacétone). Le TATP avait été fabriqué à partir de différents éléments achetés sur Internet, notamment sur Amazon, a souligné l'accusation. Mais selon le procureur, il n'a pas pu exploser, "probablement en raison d'une mauvaise conception".

Placée dans un sac en plastique, la bombe était aussi munie d'une minuterie et de projectiles, dont des couteaux et des vis destinés à être projetés par l'explosion, a poursuivi le procureur.

 

 

Trois autres hommes âgés respectivement de 17, 25 et 30 ans sont toujours en détention dans le cadre de l'enquête menée par la section antiterroriste de Scotland Yard. Deux autres personnes ont été relâchés jeudi sans poursuites.

Le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué l'attaque mais les autorités restent circonspectes vis-à-vis de cette revendication.

Agents sous pression

Face à une menace terroriste devenue maintenant quasi permanente à Londres, deux hauts responsables de la police britannique ont dénoncé les coupes budgétaires et la baisse de leurs effectifs. "A long terme, si nous continuons avec ce niveau d'alerte, ce qu'on nous annonce n'est pas viable pour mon service de police", a déclaré Cressida Dick, toujours au micro de LBC.

Après l'attaque à Parsons Green, la ministre de l'intérieur Amber Rudd a annoncé le déblocage de 24 millions de livres supplémentaires (31,5 millions de francs) pour la lutte antiterroriste, en plus des 707 millions déjà annoncés pour l'exercice 2017-2018. Au total, le gouvernement britannique s'est engagé à augmenter les dépenses globales consacrées à cette lutte de 3 milliards de livres (3,5 milliards de francs).

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