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Attentat de Nice: le parcours meurtrier du camion reconstitué

La confusion s'est mêlée à l'horreur dans la nuit du 14 juillet à Nice. Vendredi, la police a enfin réussi à reconstituer précisément le parcours sanglant du camion et de son chauffeur.

15 juil. 2016, 19:41
Grâce aux images de vidéosurveillance, les enquêteurs parviennent à reconstituer l'itinéraire du camion.

 

Il était 22h45, jeudi, lorsqu'un homme au volant d'un camion frigorifique s'est lancé dans une course sanglante longue de deux kilomètres sur la promenade des Anglais. L'avenue est noire de monde en cette soirée du 14 Juillet.

Sur son passage, il a laissé 84 corps selon un bilan encore provisoire, et réveillé les spectres de l'année 2015, marquée par les attaques qui ont frappé par deux fois l'Ile-de-France, en janvier puis en novembre.

Avant l'aube, quatre magistrats du parquet de Paris ont pris le chemin des Alpes-Maritimes pour commencer à enquêter sur cet attentat. Pour l'heure, ils ont remonté le fil des événements jusqu'au 11 juillet. Ce jour-là, le chauffeur a emprunté un camion blanc de 19 tonnes chez un loueur de la commune de Saint-Laurent-du-Var, limitrophe de Nice.

Grâce aux images de vidéosurveillance, les enquêteurs parviennent à reconstituer l'itinéraire du camion, stationné le 13 juillet dans l'est de Nice. Il aurait dû être rendu ce jour-là.

Le lendemain soir, à 21h34, un homme arrive à vélo, puis monte à bord. Dans la cabine: un pistolet automatique de calibre 7.65 mm, des cartouches, une grenade percée et trois armes factices, un pistolet automatique et deux fusils d'assaut.

 

 

Brève poursuite

Au volant du camion, le conducteur, le conducteur traverse la ville d'un bout à l'autre avant de s'engager sur la promenade des Anglais, où sont rassemblées plusieurs milliers de personnes venues assister aux festivités du 14-juillet. Le chauffeur fonce dans la foule.

Au bout de sa course, il ouvre le feu avec son pistolet automatique sur trois policiers au niveau de l'hôtel Negresco, où descendent habituellement les touristes fortunés en visite sur la French Riviera.

Les policiers répliquent et une brève poursuite s'engage. Puis la trajectoire folle du camion s'arrête définitivement 300 mètres plus loin, devant un autre établissement de luxe, le Palais de la Méditerranée.

Les policiers encerclent le poids-lourd, pare-brise criblé de balles, pneus crevés. Le chauffeur est mort sur le siège passager.

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