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Aucun blessé après une fusillade dans une école américaine

Un homme s'est rendu après avoir ouvert le feu mardi dans une école de Géorgie au sud-est des Etats-Unis. Personne n'a été blessé.

21 août 2013, 07:13
Les parents sont venus chercher leurs enfants sur un parking voisin.

Un homme a pénétré mardi dans une école primaire de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis, armé d'une kalachnikov. Il a pris des employés en otages et tiré sans faire de blessé. Il s'est ensuite rendu, ont annoncé les autorités.

"L'homme est entré dans l'école avec une AK-47 et deux autres armes. Il a pris des employés en otages. Puis, le suspect a tiré une demi-douzaine de fois en direction des forces de l'ordre à leur arrivée", a déclaré à la presse Kyle Jones du bureau du shérif du comté de DeKalb, dans la banlieue d'Atlanta.

L'identité du tireur n'a pas été dévoilée. La police n'a pas précisé s'il avait un quelconque lien avec l'établissement.

Face à la menace, les élèves ont été évacués et dirigés vers le parc de stationnement d'un hypermarché à proximité où ils attendaient que leurs parents viennent les chercher.

"L'enquête se poursuit pour connaître les motifs de cet incident", a indiqué Mekka Parish, porte-parole de la police du comté. Au moment où les médias se faisaient l'écho de l'incident, le président Barack Obama envoyait sur Twitter des messages soulignant la nécessité de lois plus sévères sur le contrôle des armes aux Etats-Unis.

Ce nouvel incident intervient huit mois après le drame de l'école primaire Sandy Hook à Newtown, dans le Connecticut (nord-est), où un jeune homme avait tué 20 enfants et six adultes au fusil d'assaut. La tragédie avait une nouvelle fois relancé le débat sur le contrôle des armes aux Etats-Unis.

Entre-temps, quelques Etats ont durci leur législation, pour rendre notamment obligatoire la vérification des antécédents des acheteurs. Mais au niveau fédéral rien n'a changé. Le Sénat américain a enterré en avril un projet de réforme, pourtant très édulcoré par rapport à ce que souhaitait le président Barack Obama, qui aurait imposé de vérifier les antécédents de tous les acheteurs.

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