L’ONU ne fonctionne que si les Etats font preuve de «volonté politique». De la Syrie au Yémen et des migrants au désarmement, le secrétaire général Ban Ki-moon a dit hier au revoir à Genève en accusant ses membres. De son aveu même, cette visite était a priori la dernière à Genève, dans un Palais des Nations qui est sa «seconde maison», après dix ans de mandats.
Après un concert dimanche soir, Ban Ki-moon aura planté un arbre de deuxième génération d’Hiroshima, allumé le jet d’eau et rencontré de nombreux acteurs de la Genève internationale.
Devant la presse, il a exprimé sa déception après le rejet de l’accord de paix par le peuple colombien. Il a dépêché son représentant spécial à Cuba pour une réunion après le scrutin de dimanche.
Il s’est dit «encouragé par l’engagement» du président Juan Manuel Santos et du commandant en chef des Farc, Rodrigo...