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Cap-Vert: une fusillade fait 11 morts

Huit militaires et trois civils ont perdu la vie mardi dans une fusillade au Cap-Vert. Il s'agirait de l'œuvre d'un particulier. En tous les cas, les autorités cap-verdiennes excluent la piste de l'attentat terroriste.

27 avr. 2016, 06:56
/ Màj. le 27 avr. 2016 à 07:03
La fusillade serait le fait d'un particulier et non d'une organisation terroriste.

Onze hommes, dont huit militaires, ont été tués par balles mardi au Cap-Vert dans un centre de télécommunications au nord de la capitale, Praia, ont annoncé les autorités. Un soldat porté manquant est fortement soupçonné. Les faits se sont produits à Monte Tchota, où se trouve ce centre de télécommunications gardé par l'armée, a indiqué un porte-parole de la police à la radio et à la télévision, précisant qu'outre les huit militaires, deux techniciens espagnols et un civil cap-verdien avaient été tués. Ce bilan a été confirmé dans un communiqué par le gouvernement.

Les victimes sont de sexe masculin âgées de 20 à 51 ans. "Un soldat qui travaille dans ce centre militaire est porté disparu et il y a de forts indices qu'il soit l'auteur de cette attaque", souligne le texte.

Appelant "la population au calme et à la sérénité", le gouvernement "précise que contrairement à des rumeurs qui ont couru, il n'y a pas eu de fusillade dans la ville de Praia et que les aéroports fonctionnent normalement, aucun aéroport n'a été fermé". "Il n'existe pas de lien entre ces événements et le trafic de drogue", selon le document officiel, alors que plusieurs médias ont évoqué l'hypothèse de représailles à la suite d'importantes saisies de drogue sur l'archipel.

Selon de premiers éléments, ces événements ont pour origine des motivations personnelles, ce qui exclut l'hypothèse d'un attentat contre l'Etat du Cap-Vert, ajoute le gouvernement.

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