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Conférence mondiale sur le sida: un nouvel élan contre la pandémie

La 19e conférence internationale sur le sida s'est ouverte dimanche soir à Washington avec 25 000 participants de 190 pays.

23 juil. 2012, 07:10
L'ouverture de la conférence internationale s'est accompagnée de manifestations d'associations de lutte contre le sida.

Les participants de la conférence internationale sur le sida sont animés par l'espoir d'une nouvelle mobilisation mondiale pour mettre fin à la pandémie qui a fait 30 millions de morts depuis 30 ans.

De nombreuses sessions se sont tenues dès dimanche matin au Palais des Congrès de Washington où se déroule la conférence jusqu'au 27 juillet.

C'est la première fois depuis 22 ans que ce grand colloque sur le sida, tenu tous les deux ans, a lieu aux Etats-Unis, qui avaient interdit en 1990 l'entrée des séropositifs. Cette mesure a été levée en 2009 par le président Barack Obama.

"Mon message aux responsables politiques partout dans le monde qui nous regardent ici est: investissez dans la science, dans la lutte contre l'épidémie car vous sauverez des vies", a lancé la co-présidente de la conférence, le Dr Diane Havlir, professeur de Médecine à l'Université de Californie à San Francisco.

"Je m'engage pour que la Banque Mondiale travaille sans répit avec vous tous ici pour lutter contre le sida jusqu'à ce qu'on déclare victoire", a dit le nouveau président de la Banque Mondiale Jim Yong Kim.

Un très long chemin

Samedi soir, un gala avait été organisé pour honorer Bill Gates, co-fondateur de Microsoft, pour son action dans la lutte anti-sida. Sa fondation a donné plus de 2,5 milliards de dollars à diverses organisations combattant l'infection par le virus du sida (VIH).

"Ce qu'il faut maintenant, c'est la volonté politique et individuelle de s'organiser pour mettre en oeuvre ce que la science nous offre", a insisté dimanche devant la presse le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses, en première ligne dans la lutte anti-sida.

"La grande erreur serait que ceux qui viennent à la conférence pensent qu'à la fin de ce colloque nous aurons réglé le problème. Nous avons encore un très long chemin devant nous", a-t-il averti estimant qu'"il n'y avait aucune excuse" pour ne pas agir.

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