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Coopération internationale renforcée contre le terrorisme nucléaire

La communauté internationale a permis l'entrée en vigueur d'un accord clé sur la sûreté atomique, a annoncé vendredi l'AIEA, agence de sûreté nucléaire des Nations unies. Le texte concerné sera mis en oeuvre à partir du 8 mai.

08 avr. 2016, 18:11
L'amendement étend le champ d'application de la convention en obligeant les pays à protéger leurs installations nucléaires civiles ainsi que le stockage et le transport de matières fissiles.

La communauté internationale a franchi une étape importante pour "réduire le risque d'une attaque terroriste" nucléaire en permettant l'entrée en vigueur d'un accord clé sur la sûreté atomique, a annoncé vendredi l'AIEA, agence de sûreté nucléaire des Nations unies. Le texte concerné sera mis en oeuvre à partir du 8 mai.

"C'est un jour important pour les efforts en vue de renforcer la sécurité nucléaire à travers le monde", s'est félicité dans un communiqué Yukiya Amano, le chef de l'AIEA.

Cet accord "aidera à réduire le risque d'une attaque terroriste au moyen de matériel nucléaire, qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques", a ajouté M. Amano.

Seuil des deux tiers franchi

En paraphant cette semaine le traité qui remonte à 2005, le Nicaragua est devenu le 102e pays signataire, permettant d'atteindre le seuil des deux tiers qui enclenche l'entrée en vigueur de toutes les dispositions du texte.

Ce texte est un amendement clé de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires (CPPMN) qui remonte à 1987.

Empêcher les vols

Cette convention prévoit des mesures obligatoires sur la protection physique des matières nucléaires en cours de transport international pour empêcher le vol ou l'utilisation illicite pouvant aboutir à fabriquer un engin explosif nucléaire.

L'amendement étend le champ d'application de la convention en obligeant les pays à protéger leurs installations nucléaires civiles ainsi que le stockage et le transport de matières fissiles.

Le texte renforce également la coopération internationale pour retrouver des matières nucléaires volées ou faisant l'objet de trafics.

Lors d'un sommet mondial sur la sûreté nucléaire début avril à Washington, le président américain Barack Obama avait mis en garde le monde contre le risque d'une attaque à l'arme atomique par des djihadistes "fous" du groupe Etat islamique (EI).

Près de 2800 cas en 20 ans

En une vingtaine d'années, l'AIEA a recensé près de 2800 cas de trafic, de détention illicite ou de "perte" de matériaux radioactifs pouvant potentiellement servir à la fabrication d'une bombe sale.

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