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Dix candidats ont réuni les 500 parrainages d'élus nécessaires

Les prétendants à l'élection présidentielle française avaient jusqu'à aujourd'hui 18h00 pour déposer au Conseil constitutionnel les 500 parrainages d'élus nécessaires. Dix candidats devraient être en mesure de les réunir.

16 mars 2012, 18:18
Marine Le Pen, après plusieurs semaines d'incertitudes, a  obtenu ses 500 parrainages d'élus et est créditée de 16% d'intentions de vote.

A cinq semaines du premier tour, l'écart se resserre nettement  dans la course à la présidence française, au bénéfice du sortant  Nicolas Sarkozy. Celui-ci mène une campagne agressive face au  socialiste François Hollande, adepte du rassemblement et de la  «cohérence».

Grand favori depuis sa désignation à la candidature socialiste,  François Hollande est maintenant donné au coude-à-coude avec le  président sortant au premier tour (22 avril). Au second tour, il  garde encore une certaine marge avec un minimum de 54% des voix,  mais l'écart diminue aussi.

Lors de sa dernière grande émission avant le début de la campagne  officielle le 20 mars, M. Hollande a cherché à garder son cap de  «rassembleur» tranquille. «Je ne suis pas dans l'improvisation, je  ne sors pas des mesures à chaque émission», a-t-il lancé à  l'encontre de Nicolas Sarkozy qui multiplie les annonces tous  azimuts.

Cette stratégie, fondée essentiellement sur le rejet du président sortant, commençait à semer des doutes dans la  presse aujourd'hui, alors que l'écart se resserre.

Sarkozy reprend espoir

«Le filon de l'anti-sarkozysme est épuisé», a déclaré le premier  ministre François Fillon. Nicolas Sarkozy a prédit la victoire pour  la première fois, aujourd'hui en meeting en région parisienne. «Si le  peuple de France décide que la majorité silencieuse refuse le diktat  de la pensée unique, (...) alors, je vous le dis (...) oui, on va  gagner», a-t-il lancé, acclamé par des «Nicolas président!».

La droite concentre ses attaques sur le flou des propositions  économiques du socialiste pour atteindre le retour à l'équilibre  budgétaire en 2017. Le président candidat a choisi de marteler un discours anti-européen et anti-immigrés afin de récupérer les voix  de l'extrême-droite.

Il devra cependant compter avec le retour dans la campagne de  Marine Le Pen. Après plusieurs semaines d'incertitudes, celle-ci a  obtenu ses 500 parrainages d'élus et est créditée de 16%  d'intentions de vote.

Bayrou patine

Derrière elle, le candidat centriste François Bayrou ne parvient  pas à sortir du «faux-plat» des sondages (entre 12% et 15%).  Pourfendeur de la «sarkohollandisation» qui étouffe selon lui une  campagne par trop bipolaire, le dirigeant du Mouvement Démocrate  tente de dessiner une troisième voie avec l'ambition de figurer au  second tour.

Le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, pointe à  11% dans la dernière enquête d'opinion. L'homme, dont les  propositions sur la taxation des hauts revenus et l'exil fiscal ont  inspiré François Hollande et Nicolas Sarkozy, salue une  «mélenchonisation» de la campagne, selon lui désertée par les vrais enjeux en cette période crise aiguë.

En revanche, l'ex-premier ministre Dominique de Villepin a  prévenu que «sauf miracle», il ne serait pas en mesure d'avoir les  parrainages ce soir.

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