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Donald Trump favorable à l'utilisation de la torture par simulation de noyade

Le candidat à l'investiture républicaine, Donald Trump, rétablirait la torture par simulation de noyade s'il devait accéder à la Maison blanche. Cette "méthode d'interrogatoire" avait été abolie par Barack Obama.

22 nov. 2015, 17:42
Donald Trump est toujours en tête des primaires républicaines, selon les sondages .

Donald Trump, le milliardaire américain que les sondages donnent solidement en tête des primaires républicaines pour la présidentielle de 2016, est favorable au rétablissement de la simulation de noyade. Une méthode d'interrogatoire considérée comme de la torture.

Donald Trump a déclaré qu'il rétablirait "absolument" la simulation de noyade comme méthode d'interrogatoire, jugeant que le groupe Etat islamique faisait bien pire, lors de l'émission dominicale "This Week" sur la chaîne ABC.

La simulation de noyade consiste à verser de l'eau sur un tissu qui bouche le nez et la bouche d'un prisonnier. Cette méthode, mise en place par l'administration Bush après le 11-Septembre et pratiquée par la CIA, est considérée comme de la torture par l'ONU et a été interdite par le président Obama.

"De la gnognotte"

La méthode a été employée au moins sur trois prisonniers, selon un rapport du Sénat américain.

"Je pense que la simulation de noyade, c'est de la gnognotte par rapport à ce qu'ils nous font subir", a déclaré M. Trump, citant notamment l'exemple de la décapitation de James Foley, un journaliste américain exécuté par un bourreau de l'EI en août 2014.

Ficher tous les réfugiés syriens

M. Trump, qui a provoqué un énième tollé la semaine dernière en suggérant de ficher les musulmans aux Etats-Unis avant de tempérer son propos, a estimé qu'il fallait mettre tous les réfugiés syriens qui seront admis aux Etats-Unis sous surveillance, en les fichant.

Il a réitéré son opposition à l'arrivée de ces réfugiés mais reconnu que le président Obama tiendrait sa promesse d'en accueillir 10'000 dans l'année qui vient.

Les attentats de Paris, dont au moins deux membres du commando ont emprunté la même route que les réfugiés pour passer dans l'Union européenne, ont provoqué un vif débat aux Etats-Unis sur l'accueil des réfugiés syriens.

Les déclarations de Donald Trump, si elles sont parfois dénoncées jusque dans son camp, ne semblent pas nuire à sa popularité. Un sondage Washington Post-ABC publié dimanche au niveau national, le donne toujours en tête avec une confortable avance dans la course à l'investiture républicaine.
 
 

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